Patrimoine

Une cloche datée de 1425, une des plus ancienne d’Alsace est toujours en fonction et dédiée aux 4 évangélistes. Elle a été classée monument historique le 30 décembre 1982.


L’horloge SCHWILGUE date de 1844. Le mouvement du mécanisme et la sonnerie étaient actionnés par trois poids et nécessitaient un remontage manuel journalier. A l’origine, l’horloge n’était équipée que d’une seule aiguille pour indiquer l’heure. C’est en 1922 que l’horloger strasbourgeois UNGERER, successeur de Jean Baptiste SCHWILGUE, l’équipa d’un système à deux aiguilles. Elle a été restaurée en 2010 et se trouve actuellement sous châssis vitré à la mairie.


La chaire de l’Eglise de 1902 est un chef d’œuvre exécuté en bois et stuc polychrome et doré, elle fait corps avec le pilier, orné à cette hauteur d’un panneau sculpté. On y accède par un escalier d’un galbe élégant. Elle a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1974.


L’Orgue Stiehr et Mockers, construit et installé entre 1847 et le 15 juin 1848, comporte 1.700 tuyaux pour 37 jeux, 3 claviers manuels et un pédalier. En 1972, la partie instrumentale fut inscrite à l’inventaire des monuments historiques, deux ans plus tard le buffet figurera à l’inventaire supplémentaire. L’orgue fut restauré en 1991-1992 par les facteurs Yves KOENIG et Gaston KERN et inauguré le 5 avril 1992.


Monument-aux-MortsLe monument aux morts de la Guerre de Crimée (1854-1855) a été édifié en 1857. Sur une colonne, en grès des Vosges, figurent gravés dans la pierre, les quinze noms des victimes de cette guerre. Sur le socle avant de ce monument, on voit sur la face avant deux fûts de canon croisés et l’inscription « La commune à ses Braves ». Un sabre de cavalerie orne les deux côtés.

 


Le monument aux morts de la Guerre 1914-1918. Il est implanté sur une partie du jardin du presbytère et a été inauguré le 21 septembre 1924. Ce monument représente Jeanne-d’Arc sur son cheval, portant l’étendard, un bouclier dans sa main gauche et une grande épée à la ceinture. Sur le socle sont taillés dans la pierre les quarante-trois noms des enfants de notre commune, tombés pendant cette guerre. En 1987, la commune a fait ériger deux stèles jouxtant le monument de 1914-1918 à la mémoire des quarante-huit jeunes de Bischoffsheim tombés au champ de bataille ou morts dans les camps russes pendant la guerre de 1939-1945.


Le presbytère et ses annexes ont été construits aux environs des années 1860 et rénové en 1971.


Le bâtiment actuel de la Mairie a été construit en 1774 sur les plans de l’architecte Desbordes. Cet édifice a subi différentes transformations au cours du XIXè siècle et une première extension de l’accueil du public a été réalisée en 1997. Devenue trop petite, elle fut restructurée et reliée à l’ancienne école datée de 1775.


Les fontaines

  • fontaine-St-RemyLa Fontaine du Lion. Cette fontaine, dont le fût est de style Renaissance, date de 1550. Elle est formée d’un bassin octogonal en grès, ainsi que d’une borne centrale en forme de colonne à chapiteau, supportant une statue  en ronde bosse représentant un lion sculpté tenant un blason aux armes de l’Evêque Erasme de Limbourg.
  • La Fontaine « Sainte-Aurélie », patronne du village et a été érigée en 1896. Elle est située au « Fronhof » - Cour Féodale.
  • La Fontaine des Anges. Elle se trouve à l’angle de la rue Principale et de la rue du Mont des Frères et fut érigée en 1874.
  • La Fontaine Saint-Rémy, qui fut édifiée en 1875 à l’extrémité ouest de la Place Saint-Rémy. Le bassin gothique de forme octogonale datant de 1349 provenait d’une fontaine proche. La borne fontaine centrale, surmontée d’un pinacle à fleurons, abrite la statue de Saint-Rémy. Une grande partie de cette fontaine, fort endommagée, a dû être reconstitué à l’identique en 1995 par le sculpteur Badermann des « Ateliers de la Pierre » à Sélestat.

Les croix rurales, qui sont les témoins visibles de la foi profonde qui animait la population autrefois. A Bischoffsheim, on compte à l’heure actuelle encore douze croix et six Bildstock qui sont des édicules avec niche et statuette.


couvent-du-BischenbergLe Couvent du Bischenberg. A quelques 60 m du sommet du Bischenberg (361 m), au fond d’une petite combe, s’élève un antique monastère. La chapelle remarquable par son choeur polygonal gothique à voûtes en résille du XVIè siècle est dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs.

En 1959, Tristan Ruhlmann, maître verrier réalisera les nouveaux vitraux qui sont considérés unanimement comme œuvre d’art.  

En 1965, le chœur de la chapelle du couvent fut classé monument historique. A l’extérieur, près de la chapelle, le grand chemin de croix avec oratoires est un des plus important d’Alsace date de 1732.


Et en arpentant les rues du village, vous pourrez encore découvrir :

  • Une vieille forge à pignon pittoresque
  • Un bel escalier en grès menant vers l’esplanade de l’église,
  • La statue de la Vierge avec l’Enfant,
  • D’intéressants vestiges de deux châteaux (Oberschloss et Unterschloss),
  • D’imposantes portes cochères à encadrement de pierre ou de bois,
  • De vieilles maisons à colombage dont une à encorbellement datant du 16ès,